Pas de but et aucun tir cadré entre le Stade-Payerne et La Sarraz, mercredi soir au municipal de Payerne. Un résultat qui satisfait davantage les visiteurs que le locaux.
Le Stade-Payerne et La Sarraz ont fait un match nul (0-0) lors du premier match de la 19e journée, dans le groupe 1 de 1ère ligue Classic. Sur la pelouse du Stade municipal de Payerne, ce sont les combats physiques qui ont prévalu. Aucune frappe cadrée n’a été à signaler pendant les 90′. Payerne a été l’équipe la plus active pendant presque tout le match, tandis que La Sarraz semblait plutôt venu pour chercher le point du nul.
La situation au classement après ce match nul.
Diamantino Rocha trouve la barre
Pendant la première mi-temps, les deux équipes ont eu du mal à conserver le ballon. Il y a eu peu de passes précises, ce qui peut expliquer le manque d’attaques et d’occasions des deux côtés. Les seules situations intéressantes sont survenues sur coups de pied arrêtés. À la 19e minute, après un centre sur corner, le défenseur de l’équipe visiteuse Maxime Parisod a repris le ballon de la tête, mais sa tentative est passée à côté du poteau droit. Dix minutes plus tard, les Payernois sont passés tout près d’ouvrir le score, mais Diamantino Rocha a touché la barre sur coup franc. Enfin, il convient de souligner les 5 cartons jaunes distribués en première période (3 pour La Sarraz, 2 pour Payerne).
Les 11 de départ des deux équipes.
Pas de 10ème but pour Karim Diarra
La deuxième mi-temps n’a pas été différente de la première. Les coups de pied arrêtés ont également prévalu, mais la plupart d’entre eux n’ont apporté aucun danger. Le seul danger sérieux a été créé par les locaux. À la 59e minute, Karim Diarra était proche de marquer son 10e but de la saison, mais son tir depuis le bord de la surface de réparation est passé à quelques centimètres du poteau droit du but gardé par Maxime Moinon. C’était la dernière action intéressante de tout le match.
Le classement des buteurs du groupe 1 de 1ère ligue Classic.
Becirovic : « On a dominé tout le match »
L’entraîneur du Stade Payerne Edin Becirovic a donné son analyse du match : “On a eu un match compliqué. L’adversaire est venu chercher un point et ne jouait pas. Chaque duel, ils étaient par terre, ça casse le jeu ! On a dominé tout le match, mais il nous a manqué ce but pour débloquer la situation”.
Le coach payernois a également tenté d’expliquer les raisons qui font que son équipe peine à marquer depuis le début de l’année : “Il nous manque cette faculté d’aller provoquer sur les côtés, de provoquer dans les 16 mètres, de se créer des occasions, de provoquer quelque chose… On doute devant. Il faut réussir à marquer ce premier but pour libérer tout le monde, ce qui est difficile pour le moment”.
Edin Becirovic s’inquiète du rendement offensif des siens. Photo : @juanjo_creation
Enfin, Becirovic s’est projeté sur la prochaine rencontre qui attend les siens, contre les M-21 de Sion : “J’attends une réaction. On joue bien, mais il faut aller marquer ce but. Il faut aller le provoquer, c’est ce que je vais leur demander. On a voulu donner la chance aux jeunes, mais pour le moment, on voit que ça ne paye pas”.
Marendaz : « On a été costaud »
L’entraîneur de La Sarraz Julien Marendaz a également livré son analyse : “Le terrain était difficile pour les deux équipes. L’essentiel, je pense, c’était de ne pas prendre de goal, parce qu’après ça aurait été compliqué. On va se contenter de ce point. On a des situations dans les trente derniers mètres où on négocie mal la dernière passe, donc on doit encore travailler sur ça. Par contre, le point positif, c’est qu’on encaisse peu. On a été costaud et on a peu concédé d’occasions : c’est une bonne chose pour nous”.¨
Julien Marendaz s’est montré satisfait de la solidité affichée par les siens. Photo : @juanjo_creation
La Sarraz ne rejouera que le 15 mars, contre Bassecourt, pour le 2ème tour qualificatif de la Coupe de Suisse. “L’objectif sera de passer ce deuxième tour de qualification de Coupe. On va analyser Bassecourt et on va regarder comment réussir à passer le tour”, a conclu Julien Marendaz.
Photo de couverture : @juanjo_creation
